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Fontenay en Transition

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Pour une vision positive du futur !


Initiative en transition : LE 8 FÉVRIER, LE "DO IT YOURSELF" DE DÉTROIT À LA RENCONTRE DE PARIS

Publié par Fontenay en Transition sur 19 Janvier 2014, 01:03am

LE 8 FÉVRIER, LE "DO IT YOURSELF" DE DÉTROIT À LA RENCONTRE DE PARIS

Le "Do it yourself" , en français le "Faites le vous-même", est l’un des principes essentiels de la transition.

Agriculture urbaine, périurbaine ou rural ; réparation, construction ou récupération d’objets mécaniques ou informatiques les plus divers ; habitats ou encore alimentation, les alternatives concrètes locales inventent une autre futur qui se conjugue déjà au présent, dont l’une des bases est la réappropriation des savoirs et le partage des savoirs-faire.

Avec un objectif : sortir de la société de l’ultra consommation et de ses impasses sociales, économiques et environnementales.

Dans quelques jours, le Do it Yourself sera à l’honneur sur grand écran à travers un projet dont Quartiers en transition s’était fait l’écho en juillet 2012 : "Détroit je t’aime" des journalistes Nora Mandray et Hélène Bienvenue.

Présenté dans le cadre du Festival International du Film de l’Environnement en avant première au samedi 8 février à 17h Cinéma des cinéastes (7, avenue de Clichy dans le 17e arrondissement), ce web documentaire est, selon les deux réalisatrices, une véritable "ode à Détroit, ville à l’avant-garde du mouvement Do-It-Yourself (« fais-le toi même »), cette nouvelle manière collaborative et durable de vivre et de penser la communauté".

Comment ne pas voir en effet, dans l’histoire de celle que l’on a baptisée Motor City au milieu des années 60, la trajectoire de notre société et d’une certaine façon, de ce que pourrait nous réserver l’avenir si nous ne tournons pas le dos à notre actuel mode de vie.

Webdocumentaire à forte composante sociale comme le souligne Hélène et Nora, "Détroit je t’aime"raconte trois histoires : un atelier vélo LGBTQ ; un fermier urbain et une hacktiviste, qui chacun transforme la crise économique en véritable aubaine pour repenser le travail, la vie en société, et nous-mêmes.

Un triptyque qui fait écho aux initiatives et autres expériences vécues dans le 18ème, dans nos quartiers à Paris ou en Ile-de-France.

L’agriculture urbaine est à elle seule sans doute au cœur d’un bouleversement sur notre manière de vivre la ville et le regard que nous portons sur elle. Des actions de la Guerilla Gardening à Vergers Urbains, de la réappropriation potagère et fruitière de délaissés urbains en passant par le développement des potagers sur les toits parisiens, c’est un nouveau récit qui s’invente quotidiennement.

Un récit qui mêle reconnexion de l’"homo urbanus" à la nature, reconquête de la biodiversité cultivée et potagère dans les cités, retour au plaisir de cultiver sois-même et d’échanger conseils et pratiques, autre manière de s’alimenter…

Loin des fastfood, des fruits et légumes calibrés de la grande distribution, celles et ceux engagés dans ces expérimentations se replongent dans un passé pas si lointain et au fond bien plus moderne que le futur dessiné par les politiques actuelles.

C’est aussi ce que raconte "Détroit je t’aime" et que Rappelle Hélène Bienvneu et Nora Mandray dans la présentation de leur projet : "En quelques décennies, la ville-berceau de l’industrie automobile est devenue l’ombre d’elle-même. Usines en ruine, maisons et églises abandonnées, hectares entiers de “prairies urbaines”… ce paysage désert aux allures post apocalyptiques, c’est Détroit.
Ville exemplaire des excès et fléaux urbains du XXème siècle, elle est hautement symbolique de la civilisation occidentale qui nous a tous portés : celle du productivisme fordiste, de l’automobile et du tout pétrole. Détroit, qui a vu naître et mourir le travail à la chaîne est à l’avant-garde d’un mouvement mondial qui cherche à se réapproprier ses moyens de production pour créer un nouveau vivre ensemble.
Aujourd’hui, les Détroiters opèrent un retour d’échelle, guidés par un besoin vital de (ré)invention. Le travail retrouve son sens, plus près de l’humain, en communauté. Dans la poussière de ses gravas, Détroit a entamé une révolution radicale menée par l’esprit “Do It Yourself”."

Article tiré du blog quartier en transition.

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